Comment le slowpreneuriat peut t’aider à développer ton business ?

 

Aujourd’hui, nous nous retrouvons pour aborder un sujet de plus en plus d’actualité : le slowpreneuriat ! Mais qu’est-ce donc ?

Le slowpreneuriat est abordé dans cet article avec Clémentine Tourres, fondatrice de “Les Optimalistes”, coach en slowpreneuriat.

Son travail ? T’aider à optimiser ton temps, afin de retrouver un équilibre vie pro / vie perso plus serein et ainsi arrêter de courir après les tâches et rallonger sans cesse ta to do list.

 

Hello Clémentine, est-ce que tu peux te présenter ? Quel est ton parcours ?

Je suis accompagnante au slowpreneuriat.

Évidemment, je n’ai pas toujours fait ça.

C’est un métier que je ne connaissais pas du tout à la base.

Pour retracer un petit peu mon parcours… J’ai fait un DUT Techniques de Commercialisation pendant 2 ans puis une licence professionnelle dans le marketing digital.

J’ai enchainé les stages, alternances, service civique dans le Community Management sans jamais être en CDD ou CDI.

Je suis un OVNI dans le milieu de l’entrepreneuriat qui n’a jamais été salariée.

En 2020, j’ai décidé de me lancer en freelance en tant que Community Manager sur Instagram et Pinterest Manager.

Je me suis lancée dans l’optique de ne pas travailler 35h par semaine et ça ne s’est pas vraiment passé comme prévu… je disais “oui” à n’importe quel projet client, je stressais à chaque devis envoyé, j’étais anxieuse et je travaillais beaucoup.

Un beau matin, après une mission client qui a mal finit, j’ai réalisé qu’il fallait absolument prendre mon business au sérieux. Je n’avais pas vraiment une posture de CEO et je manquais de confiance.

En changeant de business model et en devenant coach Instagram, ça a tout changé : dans mon planning et dans mon estime ! Je parlais beaucoup de slowcommunication : principe de publier moins mais mieux.

Puis au bout d’un an et demi, j’ai eu envie d’élargir mon sujet sur le domaine du business.

C’est comme ça que je me suis lancée en octobre 2022 en tant qu’accompagnante au slowpreneuriat. Aujourd’hui, j’ai développé un programme de formation hybride mi-coaching, mi-formation : la Méthod’Optimaliste.

Qu’est-ce que le slowpreneuriat ?

Le principe n°1 c’est faire mieux. On entend très souvent l’adage “faire moins mais mieux” qui est complètement juste mais avant avant tout, il y a cette notion de “mieux”.

On va optimiser son business, ses stratégies, son organisation pour qu’ils soient alignés au sens que l’on veut donner à sa vie.

Le but c’est de travailler en étant concentré et en posant ses limites pour prendre des vraies moments off dans lesquels il n’y a pas de charge mentale ni de culpabilité.

En faisant mieux, on peut en effet faire moins. On essaie de trouver un meilleur équilibre pro / perso au quotidien.

Avec le slowpreneuriat, je souhaite m’adresser à deux catégories de personnes : celles qui veulent vivre de leur activité tout en profitant de leur vie personnelle et celles qui sont workaholic mais qui pédalent dans la semoule et ne savent plus où elles se dirigent.

Mon objectif c’est de les aider à atteindre leur idéal de vie en se reconnectant à leur vision de la réussite.

 

Quelle est ta vision de la réussite ?

Avoir une vie personnelle épanouie en gagnant au minimum ce qui me permet de payer mes factures, investir dans mon business, mettre de côté et donner.

Tous mes objectifs et projets sont aujourd’hui tournées sur cette vision là. Ça change beaucoup de choses dans mes prises de décisions et mes actions.

Il faut bien prendre conscience qu’avoir un objectif de gagner un SMIC ou 10k par mois ce n’est pas les mêmes contraintes ni le même quotidien !

C’est pour cette raison qu’il est important de donner une définition qui nous conviennent à nous.

 

Quelle est la première raison qui peut pousser un entrepreneur à adopter un quotidien plus slow ?

Il y a plusieurs facteurs.

Le premier c’est la santé : qu’elle soit physique ou mentale, généralement notre corps nous rappelle à l’ordre.

Quand on a des douleurs physiques qui arrivent ou que nos pensées sont obsessives, ça se répercute vite sur notre quotidien, nos proches, notre environnement et notre business.

Cela peut-être aussi des projets personnels comme l’envie de fonder une famille qui donne envie de ralentir.

Soit cette envie de plus de slow est déjà en nous par notre tempérament (comme c’est le cas pour moi), soit c’est un déclic qui ne nous laisse plus vraiment le choix.

 

Quelle est la première étape pour adopter le slowpreneuriat ?

Passer par une grosse phase d’introspection !

Il est très important de bien se connaître (nos croyances, nos peurs…), d’avoir un pourquoi fort et d’écouter son corps pour être sûr de mettre en place des stratégies et des organisations qui sont alignés à ce qu’on veut.

Du coup, je n’accompagne pas sans des fondations solides.

 

Est-ce que ce n’est pas frustrant de mettre de côté ses idées quand on travaille peu ?

Encore une fois tout est une question de choix ! Pour moi, le plus important c’est de profiter de ma vie personnelle.

Si à un moment donné je me mets à travailler 40h par semaine pour développer des projets, je vais être désalignée.

Il faut bien prendre conscience aussi que choisir ce n’est pas renoncer. J’ai tout le temps de développer des projets, ce n’est pas la course.

Même si j’ai des concurrents qui développent des offres similaires, c’est le jeu ! Ça ne m’empêchera pas de créer les miennes.

Comment tu arrives à t’organiser au quotidien ?

J’ai une vision globale de ce qu’il va se passer dans mon année : quels projets pour quel trimestre et pour quels mois.

Partant de là, je vais définir les tâches et sous-tâches de chaque projet en leur fixant une deadline réaliste par rapport aux autres missions que j’ai à réaliser (notamment pour mes clients).

En ce moment je suis sur mon projet de création de formation. C’est un projet qui me prend beaucoup de temps et comme je sais que j’aime bien profiter de l’été, c’est le seul que je prévois pour les prochains mois.

J’organise ensuite mon planning à la semaine par thématiques : matinée missions clients, après-midi sur mon business (création de contenus, projets…).

*Lecture recommandée : 5 astuces faciles pour une meilleure organisation business*

 

Quels conseils tu pourrais donner à des personnes qui veulent se lancer dans le slowpreneuriat ?

Après l’introspection, je recommande de faire un audit de ses tâches. Pour ça, on va tracker son temps sur un mois dans l’idéal : mails, MP, stories, missions, projets… et on va identifier quelles tâches garder, lesquelles jeter, lesquelles déléguer etc.

Cela permet aussi de se rendre compte de toutes les micro-pauses qu’on fait dans la journée pour scroller sur Instagram qui ne nous régénèrent pas et nous donnent l’impression d’avoir fait beaucoup de choses sans vraiment avancer.

 

Si tu es intéressée pour optimiser ton business et cultiver un meilleur équilibre pro / perso, tu peux découvrir son accompagnement juste ici.